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TRIBUNA DI STORIA MILITARE
Qui fu raggiunta dalla corvetta Brûle Gueule (comandata da La Souchais) ,
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con a bordo Sercey, al quale L’Hermitte consegnò gli stendardi presi a
Tellicherry. Per farlo dovette domare a sciabolate la protesta del suo equipaggio,
che non voleva cedere quel simbolo: cinque capi rivolta furono poi processati
e fucilati a bordo.
Come calcolava il residente inglese a Hyderabad, maggiore James Achilles
Kirkpatrick (1764-1805), le uniche forze teoricamente in grado di sostenere
Tipu erano quelle regolari di Scindia e del Nizam organizzate e inquadrate da
ufficiali francesi.
La più forte (oltre 40mila uomini con quattrocento pezzi) era quella di
Scindia, nominalmente dipendente dal Moghul e quindi chiamata Armata
Imperiale. Era stata creata da Benoît de Boigne , appartenente ad una delle
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più importanti famiglie di Chambéry: già subalterno delle forze della
Compagnia a Madras, de Boigne era un acceso realista e ammetteva nel suo
esercito anche ufficiali inglesi.
(134) Protagonista di un romanzo marittimo (La Corvette Brûle Gueule, o Crochetot le corsaire, 1863)
di Ernest Capendu (1825-1868). Tre manoscritti di Extraits de mon journal, à bord de la cor-
vette le Brûle-gueule 1797-1799 [3 quaderni di 9, 5 e 10 pagine in folio] del sopra citato capi-
tano di vascello La Souchais sono all’asta (ottobre 2017) della Casa Ader-Nordmann di
Parigi (n. 222). [Île de France] 15 vendémiaire VI (6 octobre 1797). Extraits de mon jour-
nal depuis que j’ai quitté les fregattes pour une mission particulierre jusqu’à mon retour à
l’Isle de France. Pages relatives à une mission de reconnaissance, entreprise le 12 fructidor
(29 août) et terminée la veille. Le contre-amiral Sercey lui ayant donné «secrettement» l’or-
dre de se rendre à Trinquebar pour connaître les forces et le mouvement des ennemis
dans l’Inde, il navigua près de Ceylan, prit connaissance des terres de Batacalo, arbora
pavillon et flamme anglaise pour prendre un bâtiment de commerce anglais, le Thomas,
aborda un navire danois dont il vérifia la neutralité, mouilla à Trinquebar où des Français
l’assurèrent que «les anglois ne respectoient aucun pavillon neutre», et que le gouverneur
leur était «entièrement dévoué». Batavia 1er ventose VI (19 février 1798). Extrait de mon
journal. Reconnaissance de l’île Amsterdam et de l’île Saint-Paul, qu’il juge inhabitables et
d’un abord très difficile. Batavia 24 ventose VII (14 mars 1799). Extrait de mon journal
depuis le 1er vendémiaire (22 septembre 1798): d’après les ordres du contre-amiral Sercey,
il quitta Surrabaye sur l’île de Java en compagnie de la Preneuse (L’Hermite, capitaine),
pour faire route vers Manille… Relation d’une sortie de Manille, en janvier, faite avec l’es-
cadre espagnole sous les ordres du général d’Alava, pour une prise en chasse de bâtiments
ennemis.
(135) Supra, nt 29. Alla restaurazione de Boigne divenne tenente generale sabaudo e cavaliere
mauriziano. Archives Départementales de la Savoye, Chambéry, Fonds 8J, Famille de
Boigne (1744-1996), inventario di Edouard Vasseur, 2001, con complet bibliografia, tra cui
Victor-Bénigne Flour de Saint-Genis, Une page inédite de l’histoire des Indes. Le général de
Boigne (1751-1830), Poitiers, 1873. Henri Bordeaux, Le Comte de Boigne, général des
Mahrattes, 1751-1830, Paris, Hachette, 1956. Desmond Young, Fountain of the Elephants:
An account of the life of Count Benoît de Boigne, London, 1959. In generale, Maurice Besson,
Les Aventuriers français aux Indes (1775-1820), Paris, 1932. Gurbir Mansing, French Military
Influence in India, United Service Institution of India in association with Knowledge
World, 2006.
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