Page 232 - Rassegna 2017-3

TRIBUNA DI STORIA MILITARE

ignaro della tempesta, manco a dirlo Weil era andato in villeggiatura, come
ogni estate dal 1878, a Bad ischl nell’alta austria, celeberrima residenza estiva
del Kaiser Franz Josef, dove nel 1871 il suocero adolf Landauer aveva acqui-
stato una grande villa (127) e dove era morto nel 1885.
Esterhazy continuò a perseguitarlo pure lì con missive, lamentando di non
aver ancora avuto riscontri dal ministro. Lo sventurato gli rispose con immeri-
tata cortesia e nel suo tipico stile ampolloso il 17, 24, 27 e 28 agosto, assicuran-
do l’appoggio di Saussier, del suo capo di S. m. generale Bernard-François-
Justin Tisseyre (1838-1937), membro del Comitato tecnico di S. m., e del pre-
sidente del Comitato tecnico di fanteria, il generale corso ange-Laurent
Giovaninelli (1837-1903), e protestando di aver fatto tutto il possibile per pre-
parare il terreno ai suoi parlamentari e che ora toccava a lui muovere la “caval-
leria pesante”.
Particolarmente imbarazzante era la calorosissima lettera del 27 agosto ,
(128)
nella quale tra l’altro accennava ambiguamente a «services» resi da Esterhazy a

(127)- roman SaNDGrUBEr, Traumzeit für Millionäre, Die 929 reichsten Wienerinnen und Wiener im Jahr
1910, Wien 2013 («oberösterreicher unter den Wiener millionären im Jahr 1910», pagg.
575-591). marie-Therese arnbom, Die Villen von Bad Ischl: Wenn Häuser Geschichten erzählen,
Wien, amalthea Signum Verlag, 2017.
ringrazio la Signora Barbara Kintaert che ha avuto l’idea di consultare la Cur Liste Bad Ischl
(online oesterreichisches Nationalbibliothek) dove sono registrati tutti gli arrivi dal 1842 al
1938 e ha trovato notizie e foto di Villa Landauer.
(128)- Deposizione Weil 9 maggio 1904, cit., pagg. 321-22: «mon bon et cher ami, j’ai reçu votre
lettre, il y a deux lettres, et avant de vous répondre, je viens d’écrire à mon ami le général
Tisseyre une longue lettre de huit pages, dans lesquelles j’ai commencé par lui rappeler la
conversation que j’ai eue en sa présence, il y a un mois, avec le patron [Saussier] pour le met-
tre au courant de la démarche faite en votre faveur par le père Giovaninelli [patron di
Esterhazy presso il suo amico Saussier]. Enfin, pour lui rappeler les motifs, qu’il connaissait
d’ailleurs déjà, que vous aviez pour souhaiter d’entrer immédiatement au ministère (direc-
tion de l’infanterie), et ceux non moins puissants que j’avais de vous témoigner mon amitié
et ma reconnaissance par mon intervention dans cette affaire qui vous tient si justement à
cœur. Comme je ne veux rien négliger de ce qui pourrait assurer votre succès, et comme je
tiens à ce que vous n’ayez rien à me reprocher, non seulement j’écrirai au patron, dont la
réponse doit me parvenir encore ce mois-ci ; mais encore ma femme, qui ne lui a jamais rien
demandé, se fera un plaisir de déroger exceptionnellement à ses habitudes et joindre une let-
tre des plus chauds à celle que je lui adresserai, dans des termes que, j’espère, seront de
nature à vous satisfaire. (…) Je me reserve plus tard de donner de vive voix au patron les
motifs de mon insistance et de lui dire quels services vous lui avez rendus».

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